Certaines neuropathies périphériques sont suspectes d’avoir un mécanisme auto-immun, notamment celles qui touchent le neurone sensitif ou la gaine de myéline (voir schéma). Leur diagnostic repose souvent sur des arguments indirects tels que la formule clinique (types de symptômes), le mode évolutif, le contexte associé (présence par exemple d’une autre maladie auto-immune) ou l’amélioration sous traitement (immunomodulateur ou immunosuppresseur). Il y a donc nécessité de disposer de biomarqueurs qui permettent un diagnostic précoce et de prédire la réponse au traitement, gage d’un meilleur pronostic pour les patients
Jean-Christophe Antoine, professeur émérite, service de Neurologie CHU, laboratoire SYNATAC, faculté de médecine Jacques Lisfranc, Saint-Etienne.
Christian Moritz, chercheur, service de Neurologie CHU, laboratoire SYNATAC, faculté de médecine Jacques Lisfranc, Saint-Etienne.
Yannick Tholance, maitre de conférences des universités-praticien hospitalier, service de biochimie CHU, laboratoire SYNATAC, faculté de médecine Jacques Lisfranc, Saint-Etienne.
Jean-Philippe Camdessanché, professeur des universités-praticien hospitalier, chef du service de Neurologie CHU, coordonnateur du laboratoire SYNATAC, faculté de médecine Jacques Lisfranc, Saint-Etienne.
Les neuropathies auto-immunes sont classées parmi les maladies rares. Pour autant, notre statut de leader dans cette thématique a pour conséquence la possibilité de bénéfices en termes de diagnostic et de prise en charge thérapeutique pour un grand nombre de patients français ainsi qu’à l’international.
La totalité du projet représente un financement de 200 000 euros.